2 février 2021 – Le gouvernement du Québec a annoncé le retour du système des paliers d’alerte dès le 8 février 2021. Aucune autre mesure d’assouplissement ni aucun changement aux paliers d’alerte régionaux ne seront apportés avant le 22 février.
Nous vous rappelons que même en zone rouge, les microbrasseries sont reconnues comme un service essentiel et ont la possibilité de maintenir en activité leurs opérations sous réserve des différentes limitations déjà en vigueur. Plus précisément, les activités suivantes peuvent être maintenues :
Afin de permettre aux personnes qui se déplacent durant le couvre-feu en raison de leur travail de démontrer facilement la nécessité de leur déplacement, les employeurs sont invités à télécharger, à remplir et à signer le formulaire Attestation de l’employeur – Déplacement durant le couvre-feu décrété par le gouvernement du Québec.
Formulaire à télécharger (document Word)
Le système d’alertes régionales et d’intervention graduelle précise pour chacune des régions sociosanitaires du Québec, les mesures additionnelles à déployer, au besoin, pour assurer la sécurité de tous.
Pour connaître le niveau d'alerte dans votre région :
Carte des paliers d'alerte par région
Selon le niveau d’alerte de votre région, différentes directives sont mises en place.
Pour connaître toutes les mesures et directives qui s’appliquent en fonction des 4 paliers d’alerte, consultez
Directives selon les paliers d’alerte
Tous les détails pour les restaurants, les bars et microbrasseries, et autres mesures applicables sont détaillés pour chaque palier d’alerte.
Alors qu’on observe un lent déconfinement de certaines régions à travers le Québec, l’objectif de réouverture des restaurants se rapproche. Le gouvernement a confirmé sa volonté de permettre, en zone orange, l’ouverture des activités de restauration des microbrasseries. Le récent décret du gouvernement est cependant flou sur les conditions de déconfinement pour les détenteurs d’un permis de préparation alimentaire du MAPAQ accompagné d’un permis d’alcool de bar plutôt que de restaurant.
L’avenue privilégiée pour les microbrasseries qui sont dans ce cas de figure est de faire une demande de changement temporaire de permis pour passer d’un permis de bar à un permis de restauration. La RACJ a mis en place un système de traitement accéléré de quelques jours.
RACJ - changement d’un permis de bar en un permis de restaurant
Le port du masque ou du couvre-visage couvrant le nez et la bouche sera obligatoire dans les lieux publics fermés et partiellement couverts à compter du 18 juillet 2020 pour les personnes de 12 ans et plus. Le port du couvre-visage doit obligatoirement s’accompagner des autres mesures de protection, comme l’application des mesures d’hygiène.
Pour tous les détails : Port du couvre-visage dans les lieux publics
Affiche imprimable - Ici, je porte mon couvre-visage - Port du couvre-visage obligatoire
Cette mesure s'applique dans les aires communes des restaurants. Les clients pourront retirer leur masque pour prendre leur repas, mais porter leur masque lors de leurs déplacements.
Les activités de dégustation sont désormais possibles. Les microbrasseries qui souhaitent offrir à nouveau des dégustations doivent s’assurer de respecter les mesures sanitaires indiquées dans le Plan sanitaire en agrotourisme et tourisme gourmand.
Plan de sécurité sanitaire de l'Industrie touristique
• Les heures d’ouverture des titulaires de permis de bar délivrés par la Régie des alcools, des courses et des jeux (RACJ) seront restreintes. Les bars devront cesser de vendre des boissons alcooliques à MINUIT au lieu de 3 heures du matin. La clientèle devra également avoir quitté le bar au plus tard à 1 heure du matin.
• La capacité d’accueil sera restreinte à 50 % de celle inscrite sur le permis d’alcool.
• Les activités de danse sont interdites et les clients doivent être assis pour consommer de l’alcool.
• Il est interdit de tenir une activité de karaoké.
• Spectacles : Une distance de deux mètres doit être maintenue avec le public lors de la présentation de spectacles.
Le nom, numéro de téléphone et, le cas échéant, adresse de courriel de tout client admis dans l’établissement doivent être consignés dans un registre. Cette obligation vise à faciliter davantage l'identification des contacts par les autorités de la santé publique en cas de contamination. Les renseignements consignés au registre ne pourront être communiqués qu’à une autorité de la santé publique ou à une personne autorisée à agir en son nom aux fins de la tenue d’une enquête épidémiologique et ils ne pourront être utilisés par quiconque à une autre fin. Ces renseignements devront être détruits au terme de 30 jours suivant leur consignation.